


Le Territoire d’Industrie Lacq-Pau-Tarbes est lancé !

Le Contrat d’Industrie Lacq-Pau-Tarbes est désormais signé : une bonne nouvelle pour notre territoire !
Lundi 15 juillet 2019, Jacqueline Gourault, Ministre de la Cohésion des Territoires et des Relations avec les Collectivités Territoriales et Agnès Pannier-Runacher, Secrétaire d’État auprès du Ministre de l’Économie et des Finances, étaient toutes les deux présentes à Pau autour de l’ensemble des parties prenantes du projet et de tous les acteurs industriels, économiques, institutionnels concernés afin d’officialiser un des 136 Territoires d’Industrie identifiés dans le cadre du programme de reconquête industrielle de notre pays!
Le Contrat d’Industrie Lacq-Pau-Tarbes c’est :
Collectivités partenaires
Fiches projets établies
Accroitre l’activité du territoire, encourager l’innovation, développer le tissu d’entreprises PME-PMI, consolider le capital humain, renforcer les filières clés (énergie, géosciences, chimie, aéronautique et agroalimentaire), faciliter la mobilité à l’échelle du territoire… Tant d’enjeux que notre territoire saura brillamment relever !



Territoires d'Industrie, qu'est-ce que c'est ?
Dans le cadre d’une initiative gouvernementale lancée fin 2018, l’État s’engage à mettre en œuvre une offre de service intégrée pour accompagner, avec les collectivités régionales et locales, les projets industriels d’une centaine de territoires à forte identité́ industrielle, prioritairement en zones rurales et périurbaines. Cette initiative décentralisée fait l’objet d’un pilotage régional et local autour de quatre axes de développement : l’attractivité, le recrutement, l’innovation et la simplification. Parmi les 136 territoires retenus sur le plan national, la Région Nouvelle Aquitaine en compte 14, dont le Territoire d’Industrie Lacq-Pau-Tarbes.

L’Assemblée Nationale a ratifié le CETA
Mardi 23 juillet, après les questions au Gouvernement, l’Assemblée Nationale a adopté par scrutin public avec 266 voix pour, 213 contre (74 abstentions) le projet de loi autorisant la ratification de l’accord économique et commercial global entre l’Union européenne et ses Etats membres, d’une part, et le Canada, d’autre part.
Je veux par la présente vous apporter quelques élèments de réponse à vos interrogations sur le sens de mon vote pour le CETA.
Tout d’abord, je voudrai vous préciser que depuis que j’ai été élu député de la 2èmecirconscription des Pyrénées-Atlantiques, je me suis toujours attaché à voter selon mes convictions et non pas en fonction de consignes d’un parti. Même si je suis dans la majorité et qu’il est normal de soutenir cette majorité, j’ai, à travers mon action, toujours agi en mon âme et conscience.
Depuis le début de mon mandat, j’ai essayé de faire évoluer les textes qui m’ont été soumis notamment en déposant de nombreux amendements (plus de 260 depuis mon élection). Cette attitude montre bien ma volonté d’accompagner la réforme en profonde nécessaire à ce pays tout en essayant de corriger certains textes pour qu’ils soient plus en phase avec les préoccupations de nos concitoyens.
Sur le vote du CETA, mon attitude a été d’analyser le texte en profondeur et de regarder s’il était bon ou mauvais, pour notre pays et également pour notre planète.
Il se trouve que pour le vote du CETA et pour la première fois, le Parlement français a été totalement associé à son amélioration. Notamment, la Commission des Affaires Etrangères, présidée par Madame la Députée Marielle De Sarnez a pu obtenir des garanties quant à l’application de ce texte et notamment de l’impact qu’il pourrait avoir, sur les productions agricoles dont la production bovine, sur la protection de l’environnement et sur le maintien du Canada dans la COP 21.
Cet accord inclut, pour la première fois, dans un accord de libre-échange, des exigences environnementales, sociales et sanitaires. L’évaluation de son impact sur l’environnement sera très limité comme en témoignent les études dont il a fait l’objet (+0,01 % d’émissions de CO2 d’ici 2035).
Il est également assorti d’un « veto climatique » qui sera adopté en septembre 2019 et qui permettra à chaque pays signataire du CETA de renforcer unilatéralement sa réglementation en matière de protection de la santé publique, de l’environnement, des consommateurs et de la diversité culturelle.
L’inquiétude de certains serait aussi que des entreprises attaquent les États européens et notamment la France pour entrave à la liberté économique. Ces attaques ne seront pas possibles dans le cadre du CETA. De plus, on aura recours à des juges indépendants qui n’auront rien à voir avec les juges que l’on rencontre actuellement en matière d’arbitrage international. Il s’agira de juges nommés par la Commission et qui devront en toute transparence, faire état de leurs décisions.
Sur un plan beaucoup plus global, ne pas adopter le CETA aurait également été un très mauvais signe donné à nos amis canadiens et avec un risque certain que ces derniers sortent des accords de Paris. Si nous ne sommes pas capables aujourd’hui d’adopter ce Traité, à mon sens, aucun autre accord ne pourrait être signé dans l’avenir.
Je crois qu’il est important que le continent américain puisse avoir un lien avec l’Europe et ses valeurs humanistes notamment celles de la France pour lesquelles je me battrai jusqu’à la fin de mes jours, car c’est là le sens de mon engagement politique.
Je suis bien entendu à votre disposition que qu’on en discute directement. Ce n’est pas dans le cadre d’une réponse d’une ou deux pages que je pourrai vous montrer à quel point je suis persuadé que le CETA est une bonne démarche et une démarche politique responsable.
Être député n’est pas chose facile mais il faut parfois avoir le courage de prendre des décisions contre une opinion publique qui pense défendre des valeurs d’avenir mais qui se trompe dans les combats à mener.
On est tous à nous battre pour nos enfants et nos petits enfants mais nous ne pouvons faire table rase du passé. Nous devons construire sur notre histoire, qu’elle soit belle ou moche. Être responsable politique aujourd’hui, c’est, dans un contexte particulier, faire évoluer notre société sans tout brusquer ou tout casser.
La transition écologique est en route, nous devons l’accompagner de façon responsable sans pour autant briser les équilibres. Même s’il y a urgence, il faut que nous soyons dans une urgence, lucide et responsable.
Je respecte ceux qui sont persuadés que le CETA ne devait pas être adopté.
J’assume mon vote. Je sais que celui-ci m’oblige et je vérifierai bien évidemment l’application de ce vote non seulement pour nos exploitants agricoles mais aussi pour notre planète.

L’impôt universel : chimère ou réalité ?

Une Mission d’information sur l’impôt universel sur le revenu a été lancée dans le cadre de la Commission des Finances
Objectif : évaluer les atouts, mais aussi les difficultés, liés à la mise en place de ce principe d’imposition en France. J’en suis co-rapporteur avec Éric Coquerel, député LFI de Seine-Saint-Denis
Le système en place – Aujourd’hui, l’impôt sur le revenu repose sur le principe de « territorialité fiscale ». Un système qui favorise les mécanismes d’optimisation et d’évasion fiscales. Certains citoyens peuvent être tentés de délocaliser leurs revenus et leurs avoirs à l’étranger pour échapper à l’impôt.
L’impôt universel sur le revenu – Il repose sur le principe de la nationalité et non plus de la territorialité fiscale. Dans ce cas les expatriations pour raisons fiscales n’ont plus lieu d’être. Une façon de lutter contre la fraude et l’évasion fiscale.
L’Assemblée nationale a créé le jeudi 24 janvier 2019 une Mission d’information sur l’impôt universel, conformément au chapitre IV de son Réglement. Le rapport a été rendu à l’automne 2019.
